La nouvelle

La nouvelle prend son essor au Moyen-âge. Il s’agit d’un récit court proche du roman. L’inspiration est basée sur la réalité et permet de la différencier du conte traditionnel comportant souvent des éléments surnaturels ou de la fable animalière. Le Décaméron de Boccace devient la référence en matière de recueil médiéval et contient cent nouvelles.

Illustration du Decameron, 1492

Plus tard, la nouvelle devint parfois un moyen de produire un effet de surprise sur le lectorat en la construisant autour d’une fin qui lui donne toute son importance. Certains auteurs, vers le XIXe siècle se spécialisèrent vers ce qui allait devenir la nouvelle à chute, d’autres vers la nouvelle fantastique. Idéalement, une nouvelle se lit d’une traite, mais il n’existe pas de consensus pour encapsuler le genre dans des limites trop strictes. Ce qui peut constituer une nouvelle pour un auteur n’en est pas forcément une pour un autre.

Une des meilleures définitions de la nouvelle est celle du Vocabulaire des études littéraires : « récit centré en général autour d’un seul événement dont il étudie les répercussions psychologiques ; personnages peu nombreux, qui, à la différence du conte, ne sont pas des symboles ou des êtres irréels, mais possèdent une réalité psychologique : cependant, à la différence du roman, leur psychologie n’est pas étudiée tout entière, mais simplement sous un aspect fragmentaire. La nouvelle cherche à produire une impression de vie réelle. »

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